
Dix trucs de parents pour ne pas finir comme sur cette photo
Bon. Tu risques de me détester de poster ça maintenant que les vacances sont finies et que c’est quelqu’un d’autre qui s’occupe de tes enfants pendant ces heures qui interminables qui constituent une journée, mais pour ma défense, j’avais écrit cet article bien plus tôt et mon ordinateur l’a supprimé à mon insu.
Tu noteras que j’ai eu l’état d’esprit de ne pas l’appeler « Dix trucs de parents pour être sûr à 100% de passer des vacances en famille tellement au top que même dans tes rêves les plus fous tu n’aurais pas imaginé ». Ou quelque chose dans le genre.
Alors bien sûr, cet article ne fait pas autorité en la matière et regroupe à peine quelques attitudes qui m’ont semblé bien fonctionner sur Paco (échantillon d’un enfant, on est bien d’accord), mais je me suis dit que tu aimerais peut-être quand même tenter l’une ou l’autre chose sur ton Paco à toi. Et j’avoue que je ne suis pas complètement désintéressée de savoir comment ça fonctionne sur d’autres enfants – scientifique un jour, scientifique toujours.
Allez c’est parti.
#1 : Non c’est non
On pourrait croire que c’est là une instruction qui s’adresse à ton enfant, mais que nenni. Si en fait tu veux qu’il respecte ton « non » à toi, ce serait pas mal de commencer par respecter son « non » à lui.
Et là tu me diras :
Oui mais quand il refuse de mettre ses chaussures (et ses vêtements d’ailleurs) (et sa couche) (oui mon fils est un naturiste) pour aller à la crèche, je ne peux quand même pas raisonnablement respecter sa volonté ?
Effectivement. J’avoue que ça m’a coincée plusieurs fois, mais je m’en suis sortie à coup de négociations et d’un vague « Il y a certaines choses qu’on ne peut pas choisir mon chéri » dont je ne suis pas forcément fière mais en même temps, c’est pas faux, hein.
Mais pour revenir à nos moutons, il y a quand même plein de situations auxquelles ça s’applique facile : ce fruit délicieux auquel il ne veut pas goûter (quand bien même ce sera la seule occasion de sa vie parce que vous êtes partis à l’autre bout du monde en vacances, et que c’était le dernier fruit du dernier arbre de l’île qui va d’ailleurs disparaître sous les eaux dans 5, 4, 3, 2, 1…) ; la caresse à cet animal inoffensif qui lui fait peur ; le bisou à l’arrière-grand-mère qui pique ; et même celui à maman (qui elle est douce et sent bon, si) le soir avant le dodo.
#2 : Autant que possible, permets-lui de choisir
« Tu veux mettre les chaussures noires ou les roses ? », « Le débardeur à rayures ou le T-shirt Mouk ? » Même si je sais par avance que les réponses sont respectivement « soussure rose » et « pas ça », je perçois que mon fils prend un réel plaisir à pouvoir réfléchir à mes questions et faire ses propres choix. Ça lui permet encore d’accepter un peu mieux le moment de s’habiller, qui, comme je te l’ai suggéré à l’instant, ne suscite pas forcément un grand engouement chez nous.
Je vais te dire plus bas « pas de manipulation », mais tu n’auras pas manqué de remarquer que proposer deux options t’évitera aussi qu’il décide de mettre son K-way et les bottes en caoutchouc de ses cousines de 10 pointures trop grandes pour faire une marche par 30 degrés. Et même si je pense que pour lui, faire cette expérience-là a un réel intérêt pour son éducation et l’affinage de son jugement, ça n’est pas toujours le moment de la faire. On a une vie aussi.
J’ai focalisé sur les vêtements, mais sache que ça fonctionne avec à peu près tout, que ça permet à ton enfant d’oublier tous les stress et sollicitations autres pour se concentrer sur une question précise, et que bref, ça rend tout le monde happy en général.*
* Et comme me l’a justement souligné dans les commentaires l’adorable auteure du blog Quatre Enfants, note bien quand même ce « en général ». Parce que pour certains enfants, la responsabilité de faire un choix peut s’avérer lourde, et à ce moment-là évidemment, il peut être judicieux d’accompagner l’enfant dans sa prise de décision.
#3 : Quand tu dis que tu reviens, tu reviens
Au moment du coucher, quand tu quittes la pièce et qu’il se met à hurler, que d’un coup il s’invente une soudaine soif pour que tu lui cherches un biberon d’eau, que tu lui dis « Je vais t’en chercher, je reviens », et que ça le calme d’u coup d’un seul, ben je te conseille de revenir. Parce que ça ne risque pas de fonctionner à l’infini, et le jour où tu auras soudainement besoin, en plein coucher, de chercher une couche ou un body dans la pièce à côté, tu seras bien content de pouvoir calmer son angoisse de te voir quitter la chambre d’un simple « Je reviens ».
Bien sûr, respecter sa promesse, ça ne se fait pas que quand il s’agit de revenir ou pas, et pour l’établissement d’une relation de confiance et le bien de tous, les promesses, ça se tient (et à bas la manipulation).
#4 : Touche-le
Laisse-moi t’expliquer cette recommandation qui doit te sembler bizarre comme ça, de but en blanc. J’ai pu constater que parfois, les oreilles de mon cher enfant s’avéraient complètement imperméables à certaines de mes paroles. Notamment lorsque Peppa fait son show et que ce que j’ai à dire n’a aucun rapport avec Georges ou Émilie l’Éléphant. Il m’est alors déjà arrivé de m’agacer un peu, d’élever la voix un peu, et ainsi de suite jusqu’à ce que de peu il ne reste plus grand chose (comprendre, je crie).
Mais ça c’était avant.
J’ai découvert qu’une main sur l’épaule en même temps que mes mots avait un effet magique : mon fils revient dans la vraie vie et écoute ce que j’ai à dire. Fonctionne donc raisonnablement bien dans une bataille pour l’attention de ton enfant entre toi et la télé, mais pas que. J’ai pu constater que généralement, le toucher voire l’orientation du corps de mon enfant vers l’objet de ma demande (« Tu veux bien ramasser le tracteur qui traine par-terre s’il te plaît ? ») rendait sa coopération vachement plus facile que des ordres balancés depuis l’autre bout de la cuisine, je dirais même qu’il a plaisir à faire plaisir – ce qui par ailleurs montre bien que l’enfant n’est pas fondamentalement de mauvaise volonté et que s’énerver après lui de ne pas s’exécuter sur le champ pas forcément adapté.
#5 : Aide-le à se faire comprendre
Même si tu vois bien qu’il te demande du chocolat, que tu vas devoir lui dire que ça n’est pas possible, et que ce serait quand même vachement plus simple de profiter de sa difficulté à s’exprimer pour lui dire : « Quoi ? Bien sûr que tu peux avoir du concooombre ! »
En fait, sur mon échantillon représentatif, j’ai constaté que tant que l’enfant ne s’était pas fait comprendre, il insiste, commence à s’énerver, et on finit généralement tous en retranchement derrière un coussin du canapé à se jeter du concombre les uns sur les autres.
Dans l’intérêt de tous donc, je lui réponds : « Tu veux du chocolat ? » (Quelle question.) Il est alors content de voir que j’ai compris sa demande et accepte finalement relativement bien de ne pas pouvoir en avoir. (Je me relis et je me dis que l’histoire racontée dans cette phrase est horrible.) (Mais que veux-tu.)
#6 : Change de sujet
« Ça ! », dit ton enfant en pointant du doigt ce superbe « Pin-Pon ouze » derrière la vitrine du magasin de jouets. Franchement, déjà, pas sûre qu’il convoite réellement l’objet, et un simple « Waouw, un camion de pompiers ! Il est beau, hein ? » peut suffire à classer l’affaire. Mais parfois, on peut compléter cette réponse par un changement subtil de sujet genre, « Et elle est où Madeleine ? »
D’ailleurs en fait, de manière générale, le changement de sujet c’est la vie. Plutôt que de s’époumoner à répéter dix fois « Ne t’approche pas s’il te plaît » sans aucun effet (voir point #4), oriente ton tout-petit vers une autre activité que celle qui te dérange et fais-le s’y intéresser.
#7 : « Hey, profite, c’est le dernier… » / « Tu dis au revoir ? »
« Hey, profite, c’est le dernier { tour de manège, gateau au chocolat, épisode de Peppa (décidément !), etc }. » Fonctionne dans à peu près n’importe quelle situation où tu sais à l’avance que s’arrêter sera frustrant, au point de parfois pleurer à grosses larmes voire le faire savoir à tous les habitants des 50 km aux alentours. (Un grand big up à Claire ci-dessous de m’avoir rappelé que je fais ça tout le temps !)
Ensuite, COMMENT j’ai pu oublier de te parler de cette ruse qui consiste à lui demander de dire au revoir (ou bonne nuit, hein) au moment de quitter un lieu/ une activité qu’il ne veut pas quitter. Mon fils adore dire au woiiir et on adore l’entendre dire au woiiir. (Alors je suis bien d’accord, ça n’est pas le genre de choses qui fait tripper tous les enfants – mais je suis sûre que tu trouveras ton expression qui le rend fier à toi !)
Du coup, au moment de quitter la fête foraine : « Tu dis au revoir au monsieur des tickets ? » ; au moment d’aller au lit : « Tu dis bonne nuit à maman ? » ; au moment d’éteindre la télé : « Tu dis au revoir à Peppa ? » (ouais sérieux, ça fonctionne MÊME avec PEPPA !) ; au bout d’une demi-heure de contemplation d’un escargot endormi (mort ?) : « Tu dis au revoir à l’escargot ? » ; bref tu as compris l’idée. Je sais pas si ça concerne pour le coup juste Paco, et peut-être que c’est une simple variante du point #6, mais j’ai trouvé ça assez magique, donc je partage.
#8 : Préviens-le avant de faire une action impliquant son corps
Autant le shampooingnage a pu être un vrai moment douloureux longtemps (surtout le rinçage), autant depuis que je le préviens en disant : « Je vais te rincer la tête maintenant, ok ? », ça va. (Et depuis qu’il comprend quand je lui conseille de fermer les yeux, c’est carrément easy !)
Au-delà de t’éviter des petits tracas au quotidien, je trouve que ça a par ailleurs un réel intérêt éducatif, l’enfant apprenant que son corps lui appartient et qu’on ne peut pas lui faire des choses sans qu’il ne soit d’accord. Bien sûr, il risque de ne pas vouloir que tu le savonnes, et il va falloir alors soit accepter qu’aujourd’hui ce sera un simple rinçage à l’eau (voir point #1), soit négocier sec. Mais je pense que ça vaut le coup !
#9 : Les tâches ménagères, c’est pour tout le monde
Tu vas me trouver complètement despotique de faire participer mon enfant de deux ans à peine au barbant vidage de lave-vaisselle (et encore, il a commencé avant de savoir marcher !), mais il se trouve que pour lui c’est un réel jeu. Un jeu qu’il va préférer à tous les autres, au point qu’il est capable d’abandonner toute activité en cours s’il m’entend, ô malheur, commencer à le débarrasser sans lui. Et je dois dire que même si ça me prend quinze minutes plutôt que cinq, c’est quand même plus marrant pour moi aussi.
De manière générale, j’ai remarqué que Paco se sentait valorisé de pouvoir nous aider, que ce soit pour vider le lave-vaisselle (si) (et même si au début ça ne consistait qu’à attraper les assiettes pour nous les tendre), porter les sacs, faire les courses, ou balayer le sol (bien sûr, pour le coup, n’attend pas à ce que son effort ait un quelconque effet sur la propreté de ta maison, mais après tout, qu’est-ce que tu as à perdre ?)
#10 : Celui qui renverse de l’eau, c’est celui qui nettoie
Plutôt que de faire une grosse voix qui te demandera trois pastille de Lysopaïne derrière, de faire pleurer ton fils de deux ans, et par conséquent, ta fille d’un an et demi de moins, respire un bon coup et tends-lui une éponge. Bien sûr, tu lui expliques quand même que l’eau dans le gobelet, c’est pour boire et pas pour renverser sur le sol, et que maintenant il va falloir nettoyer. Mais chez nous ça suffit, et la situation se gère sans douleur.
Fonctionne aussi lorsque tu lui tends un gobelet rempli de boutons ou de boules pour qu’il joue à les transvaser dans un autre contenant, et qu’il trouve plus marrant de les jeter toutes par terre, mais bien sûr, pas toi. Calme. Dis-lui que c’est comme il veut mais qu’il faudra les ramasser ensuite. (Mais fais-lui les ramasser !)
À toi !
Direction les commentaires pour partager ton truc à toi qui fonctionne à tous les coups ou presque (ou simplement regarder ceux que nos lecteurs adorés ont mis) (j’aurais d’ailleurs bien fait un top 5000 avec tout ça hein, mais je crois que faut pas déconner). Le monde entier t’en remercie !
Illana 02 Sep 2016 - 10:33
Bonjour Joana, je suis votre blog depuis quelques mois maintenant, moi même maman d’un petit garcon de 2 ans et d’une petite princesse de 5 mois. En ce moment, mon fils traverse les « terrible two », et j’ai commencé à regarder de plus pres « l’education positive ». Je dois dire que meme si par moment on a juste envie de crier et de tout balancer (lol), c’est vraiment un mode de vie tellement plus tranquille, j’élève moins la voix et ca evite tellement de crise! Tu résumes à travers cet article beaucoup de chose que j’ai appris à travers tous les livres que je lis en ce moment (Isabelle Fillozat entre autre…/ à conseiller d’ailleurs « j’ai tout essayé » du même auteur) et ca fait du bien!
Un petit truc à rajouter peut etre mais il faut être à l’écoute de nos ptits bouts et quand ils sont triste ou en colère, rien ne sert d’essayer de les calmer avec un « allez calme toi » ou une punition, mais plutot leur dire « je comprends mon chéri que tu sois en colère ou triste » et le serrer dans ses bras : alors ca ne s’arrete pas immediatement et il se debat un peu mais je suis persuadé qu’ils se calment beaucoup plus rapidement dans ces conditions et nous ca nous permet de ne pas devenir fou!!!
Merci encore pour tout ces conseils et ce blog que J’ADORE!
Joana 02 Sep 2016 - 10:37
Merci @illana pour ce commentaire. C’est vrai que j’ai pas mal lu sur l’éducation positive… Ça se voit à ce point ? 😀 Bon, bah ça prouve que c’est rentré et que tout ça est en train de devenir naturel, c’est bon signe.
Merci pour ton petit truc à toi, c’est vrai que de manière général, aller dans leur sens ça aide à gérer les moments difficiles !
Bises et reviens quand tu veux 😉
Illana 02 Sep 2016 - 10:48
Ca se voit … Un peu lol! Je travaille justement à ce que ca devienne naturel lol. Au debut c’est pas evident mais le peu que j’ai pu tester, ca a toujours fonctionné c’est bien que ca doit être un bon chemin à suivre.
Une autre petite chose que j’ai compris avec cette rentrée quand on vous dit que votre petit « monstre » est un angeeeee, qu’il est gentil, qu’il est poli, adorable et j’en passe et que vous vous dites « vraiment?? » (J’exagère un peu quand meme), il faut se dire que si nos enfants sont si terrible avec nous et si adoraableee à l’école, c’est qu’il se sente en securité avec nous et qu’ils ont confiance en nous pour relacher leur tension Alors evitons de les decevoir.
A bientot.
Joana 02 Sep 2016 - 11:08
Bien dit ! On m’avait parlé de cette histoire de « S’il est si râleur avec toi, c’est parce qu’il se sent assez en sécurité pour relâcher toutes ses émotions. » Et que ce soit vrai ou pas, ça aide à supporter le moment dans tous les cas !
Aurelie 08 Sep 2016 - 12:39
Bonjour à tous et à toutes, je fais partie également des nouvelles suiveuses depuis la naissance de numéro 3. Je trouve cet article très intéressant, ça fait toujours du bien de relire des règles simples pour ne pas exploser. Je m’interroge sur la façon de les appliquer avec plusieurs enfants ? Perso, ça marchait assez bien avec n1-5 ans mais beaucoup plus difficile àvec n2- 3 ans : genre pour l habillage, laisser le choix de la robe a n2 (objet d une longue discussion) et garder n1 a l œil pour qu il n oublie pas de s habiller également … Tout en berçant n3 évidemment ! J ai l impression de manquer de temps pour bien faire ! Une astuce ?
Joana 09 Sep 2016 - 2:05
Hello @aurelie ! Hahaa, comme je vois de quoi tu parles. Alors moi je n’en ai pas trois, mais deux, dont un qui ne parle pas encore – mais braille pas mal et je sais pas ce qui est mieux. J’ai l’impression que je suis devenue de plus en plus tolérante par rapport au bruit et aux pleurs en général, ce qui me permet de garder mon calme malgré la tempête qui se déroule dans mon salon. Tu noteras que ce n’est pas une réponse à ta question complètement et j’en suis consciente. Autrement, je pense qu’il faut se rappeler qu’on est tous humains (heureusement) et avoir un parent robot cracheur de phrases parfaites au moment parfait ce serait pas mieux. Du coup, pas de vrai conseil pour toi sinon essayer de garder son calme un max… Et accepter qu’on se fasse déborder parfois ! Rien de plus normal ! 😉
Claire 02 Sep 2016 - 10:56
Je vais afficher cet article sur mon frigo !
Je fais déjà certaines choses de la liste, et cela fonctionne : prévenir quand je lave les cheveux (ma fille penche même la tête en arrière), détourner l’attention pour éviter les crises (la dernière en date : on était chez des amis et ma fille regardait un dessin-animé. Normalement, quand on arrête l’écran, c’est la fin du monde, mais là j’ai choppé le chat des amis pour le montrer à la petite. Hop, ni vu ni connu je t’embrouille, on a pu éteindre la télé sans crise !), lui proposer de choisir entre 2 choses, revenir quand je dis que je reviens.
Je vais mettre en place le reste, j’espère que ça nous aidera à diminuer le nombre de crises (terrible-two, je te déteste !!)
A part ça, j’adore vos articles et le ton employé 🙂
Joana 02 Sep 2016 - 11:07
@claire si tu fais ça…. Ah non je peux pas vraiment te prendre dans mes bras et te faire un bisou, mais si ça te fait quelque chose, et à moins que quelqu’un ne se lève en disant « Moi aussi j’ai déjà fait ça », je te décerne une médaille d’or gravée fan # 1 en chocolat. Ou l’inverse c’est comme tu veux. Punaise, mon article sur ton frigo !! 😀
Je me reconnais bien dans les situations que tu cites, héhé, j’espère que d’autres exemples te serviront ! Bises et merci pour ton compliment !
Quatre enfants 02 Sep 2016 - 11:37
Article au top ! Très bon résumé de bonnes astuces ! Un bémol quant à leur laisser le choix. Ca fonctionnait bien sur mon grand, moins sur ma moyenne qui paniquait à l’idée de choisir entre une culotte rose ou une culotte blanche. A force de lui demander de choisir, en voulant bien faire évidemment, un psy m’a expliqué que ma fille était terrorisée de faire le mauvais choix ! Et c’était la crise a chaque fois… J’ai donc « choisi » pour elle quelques trucs qui posaient problème, de la couleur de la culotte à l’assiette de haricots verts, et les crises ont cessé. Elle avait besoin d’être sûre que je savais ce qui était bien pour elle, plutôt que ce choix ne repose sur ses épaules. Mais encore une fois, ça dépend évidemment des enfants. Je ne sais pas encore ce qui sera adapté à mes 2 plus petits 😉
Joana 02 Sep 2016 - 11:41
Merci ! Et tu as raison de souligner ce point. Je crois que je vais même updater l’article ! J’ai effectivdement pu constater l’une ou l’autre fois que mon fils avait complètement buggé face à un choix à faire : est-ce qu’on met la pastille verte ou rouge dans le bain ? Après avoir changé 5-6 fois d’avis, on a fini par n’en mettre aucune ! Et même si j’ai trouvé ça « amusant », je pense que ça n’était pas un super bon moment pour lui. Donc avec modération !
Illiade 02 Sep 2016 - 11:53
Bonjour,
J’adore vos articles, si simples si efficaces.
Petit Amour n’a pas encore à 1 ans mais les questionnements sont déjà là et toutes les astuces sont bonnes pour s’inspirer. Surtout que notre petit développe depuis un petit moment une tendance a être exigeant, mais seulement avec nous. Globalement il est facile, mais au sujet de la nourriture et du déplacement, c’est flagrant. Par exemple, il a fait hier des mètres à reculons en nous souriant à la crèche, et à la maison c’est le drame de la tortue impuissante (et ça peut durer longtemps…).
Effectivement, ça aide moralement de se dire qu’ils savent s’adapter aux autres milieux et réclament donc à la maison ce qu’ils veulent vraiment.
(Mais si on peut adoucir ça, c’est pas mal non plus, d’où ma lecture assidue d’articles comme les vôtres ;). Gerer une crise c’est bien, l’éviter c’est mieux !)
Joana 02 Sep 2016 - 12:07
Eh ben, c’est ma journée ! Je crois que je vais m’allonger sous l’arbre du jardin et juste me délecter de tous ces gentils commentaires ! Bon courage pour la suite, et t’imquiète, nos enfants ne sont pas des tyrans non plus (même si je te concède que cette période où ils veulent tout faire comme les grands mais savent à peine tenir sur leur deux jambes appuyés sur une table est difficile). Courage ! 🙂
stephanie 02 Sep 2016 - 11:01
Top cet article !! j’ai testé le #4 à deux reprises ce soir trop contente ça marche du tonnerre elle m’a écouté avec bcp plus d’attention!!! merci pour l’astuce 😉
J’ajouterais deux choses à l’article :
– remplacer « si » pas « dès que » (dès que tu as fini ton assiette on va jouer…) c’est assez magique
– quand ma fille me rend folle et qu’elle fait une grosse crise , plutôt que d’élever la voix je fais tout le contraire et lui fait un gros câlin en général elle se calme direct et moi aussi par la même occasion 😉
Sur ce, je vais demander à mon homme de lire ton article 😉 bonne soirée!!
Joana 04 Sep 2016 - 11:24
Merci @stephanie ! Yes, pas mal le remplacement de « si » par « dès que ». C’est vrai que de manière générale, on ne fait pas de menace ou chantage (représentés par le « si » selon moi), mais je n’avais pas pensé à une formule de substitution comme ça. Bien vu 😉 Merci !!
Marion 03 Sep 2016 - 8:15
Yes! J’adore ton article, il me donne du courage pour affronter le quotidien avec mon petit Théo, un modèle très classique d’enfant de 2ans. Le fait de ne pas lui lancer de vagues injonctions depuis l’autre bout de la pièce me semble particulièrement judicieux. Si je le fais déjà parfois, je vais prendre la peine d’aller lui parler de près et à sa hauteur plus souvent et de manière plus intentionnelle. Merci pour ce conseil.
Pour nous, un truc qui marche bien, c’est d’établir des rituels. Comme notre petit loup est à l’âge où on peut être assez psychorigide, quand une situation provoque systématiquement une crise, on essaie d’établir un petit rituel. Typiquement le shampooing qui devenait invivable ; il a suffit qu’on se mette d’accord son papa et moi pour le faire tout le temps de la même manière pour que ça se passe super bien. Maintenant, Théo est hyper fier d’arriver à faire ce qu’on lui demande et tout rassuré de pouvoir anticiper ce qui va lui arriver.
Attention toutefois à ne pas abuser des rituels pour ne pas se trouver enfermés dans des centaines de petits trucs et ne pas transformer nos minis en angoissés.
Joana 04 Sep 2016 - 11:27
Merci @marion pour ton petit conseil ! C’est vrai que Paco ne nous fait pas de grosse crise, donc on n’a pas forcément eu besoin de recourir à des rituels très précis, mais ça me rappelle que j’avais déjà lu ça quelque part ! Merci donc pour cette piqûre de rappel, j’y penserai en cas de crise et j’imagine que ça aidera beaucoup de parents !
Claire 03 Sep 2016 - 2:32
Merci Joana de ce petit « reminder », je suis votre blog depuis qqs mois et j’adore vraiment vos articles (comme celui de Juliette sur les photos à la mater ou celui sur les soutiens gorges d’allaitement !!)
Chez moi un p’tit gars de 3 ans 1/2 et un p’tit puce de 6 mois et autant dire que depuis la naissance, autant il est adorable avec sa soeur, autant nous on morfle…
J’utilisais ou faisais déjà par instinct pas mal de ces petits trucs mais j’ai pu tester le #4 ce matin et c’est vrai que ca aide bien !
De mon côté un truc qui fonctionne pas mal : j’essaye de le prévenir à l’avance quand je vais lui demander un truc relou ou qui va lui plaire moyen, comme par exemple « On va partir du parc dans 10 minutes » ou « à la fin des pyjamasques je vais éteindre la télé », du coup c m’évite pas mal de crises.
Et j’ai trouvé dans je ne sais plus quel article un conseil pour essayer de moins crier quand on s’énerve : se baisser à leur niveau pour leur parler, déjà ils te regardent et ca coupe l’envie de crier.
Et je vais tester dès aujourd’hui le conseil de Stéphanie et remplacer le « si » par « dès que » 🙂
Joana 04 Sep 2016 - 11:31
Mais oui @claire ! J’ai écrit cet article assez vite et j’étais sûre que j’allais oublier un truc de base que je fais tout le temps… Et effectivement, prévenir à l’avance est quelque chose qu’on fait tout le temps et marche trop bien ! Genre « Paco, profite, c’est le dernier tour de manège, après on va s’en aller ! » Merci de me l’avoir rappelé, j’hésite à faire un update de l’article tellement ce point me semble important dans notre quotidien !…
Pour le reste tu as raison aussi, se mettre à leur hauteur, c’est super pour toute la famille !
oops 04 Sep 2016 - 5:04
Quelle synthèse ! 😉
Ça fonctionne aussi à peu près comme ça chez nous. J’ajouterais :
– commencer par les besoins primaires : manger et dormir principalement. Spéciale dédicace à mon aînée : quand elle est fatiguée ou affamée, c’est juste le chaos ! Plus rien n’est négociable, l’humour ne fonctionne plus, ni les câlins… Alors même quand on est « une grande qui entre au CP », mercredi et WE, c’est sieste obligatoire. Même si elle râle. 5 min. Avant de ronfler pendant 3 heures… C’est casse-pied quand on a envie de sortir, mais tant pis, je n’ai de toute façon pas du tout envie de sortir avec une furie !
– passer du temps avec chaque enfant, individuellement. C’est mon challenge pour ma cadette : sa grande sœur a son moment avec les devoirs, sa petite sœur tête, et elle, alors, dans tout ça ? Et bien elle fait bêtises sur bêtises ! Et c’est quand même terrible, quand il n’y a pas de relais familial sur place, d’être obligé de se noter un RV dans son agenda, en prévoyant le babysitting par papa pour les 2 autres, afin de passer 1h de temps en temps en tête à tête avec un de ses enfants… :/
– le langage de signes : ça m’a sauvé un nombre incalculable de fois ! Spéciale dédicace à ma petite dernière, 18 mois, qui sais très exactement ce qu’elle veut (et ne veut pas), et qui a toujours beaucoup de choses à raconter. Mais voilà, « Tère, bbbbrrrrrrrr, ooooh, là ! Core ! », ben c’est pas très clair… Alors qu’avec les mains, ça donne « J’ai entendu l’hélicoptère, il fait du bruit, ça fait peur, je veux le voir ! Il revient encore ! » (soit les signes hélicoptère, entendre, peur, voir et encore).
Même une fois qu’ils parlent, quand la fatigue ou l’émotion est trop grande (ou que bébé dort juste à côté), parler avec les mains, c’est bien pratique.