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Comment la reprise du boulot après le congé maternité a changé ma vie

17 réponses • 9 min • • 15 Mar 2017

Je te préviens, je suis à la limite du hors-sujet sur un blog de parentalité, mais comme ma vie s’est littéralement jouée à la reprise de mon travail après le congé maternité – dans le sens où mes choix et décisions personnels ont été largement influencés à ce moment-là par mon mini-lui* – je vais aujourd’hui te raconter un peu ma vie.

C’est l’histoire d’une meuf qui quitte son travail qui ne l’éclate plus et qui finit à l’autre bout du monde, à bosser les pieds dans le sable, les yeux dans l’eau,** et la bouche jamais très loin d’une caipirinha.

* À mon grand damn, Paco ressemble quand même beaucoup plus à Marcio qu’à moi.
** Tu croyais que je te verrais pas, à fredonner du Rock Voisine tout seul derrière ton écran ?

La reprise du boulot après le congé maternité

Tu vois c’est un sujet que je n’ai jamais trop abordé, principalement parce que Juliette l’a déjà très bien fait un jour ici, mais la reprise du boulot après Paco a été pour moi pesante. Pour tout te dire – et sans doute comme nombre d’entre toi –, je pleurais le soir en pensant au si peu de temps que j’avais eu à consacrer à mon fils, le matin en quittant la maison, et je me cachais aux toilettes de mon travail pour laisser couler des larmes qui parfois surgissaient en pleine réunion. Réunions auxquelles d’ailleurs je me retrouvais d’une inutilité infinie, due à mon incapacité soudaine à me concentrer sur les problèmes mathématiques du moment, quand la seule équation que je voulais résoudre était celle de savoir comment faire rentrer plus de deux heures avec mon bébé dans une journée de vingt-quatre heures comportant déjà douze heures de sommeil, huit heures de travail, et presque deux heures de transports en commun/ vélo.

Et si tu as été à l’école primaire pour ne serait-ce que la moitié du temps obligatoire, tu pourras me demander avec toutes les raisons du monde quelle université de mathématiques j’ai bien pu fréquenter pour me poser ce genre de problème sans solution à la base.

Comme bien des parents qui ne ressentent pas une passion folle pour leur activité professionnelle, j’aurais pu me résigner, me dire que ça allait passer, et qu’il fallait bien payer le loyer (parisien) et la crèche.

Et puis j’ai fait un autre calcul :

mon salaire – mon loyer – les frais de garde (1)

Vas-y, je te laisse 5 secondes, fais-le pour toi. Il est possible que si tu habites Paris tu changes brutalement de couleur.

J’avais trouvé un travail « prestigieux ».

C’est à dire que je bossais pour le gouvernement. La classe nationale. Sauf que ce travail, il demandait aussi à ce que l’on habite Paris, que l’on paie 2 000 euros de loyer par mois, et que l’on dépose notre enfant à la crèche pour plus de 650, parfois de 08h00 du matin à 19h00 le soir.

Autant faire fleuriste en province, ou ouvrir un restaurant de tartes flambées. Et sans a priori. J’ai vraiment considéré la plupart des reconversions à ce stade de ma réflexion.

C’est aussi à peu près à ce moment-là que je me suis sentie prise dans un cercle vicieux. Celui qui te fait penser que ce qui est prioritaire dans la vie, que ce autour de quoi le restant des paramètres qui définissent ton quotidien doivent tourner, c’est ton boulot. Mes opportunités de travail ont défini où je devais habiter, l’éventail des possibilités de ce que je pourrais faire les week-ends, et, rapprochons-nous un peu du thème qui nous intéresse tout de même, ce sont mes conditions de travail qui ont déterminé pour moi le temps que je pourrais passer avec mon enfant passés ses deux mois et demi de vie.

J’avais pour la première fois de ma vie en face de moi quelque chose, sous la forme d’un tout petit quelqu’un, pour chambouler un peu mon ordre des priorités, ET qui soit socialement acceptable. (Oui parce que refuser un CDI à Paris parce que tu préfères habiter à la plage au Brésil, aussi respectable cette décision soit-elle, ça passe un peu moins auprès des gens) (alors que pourquoi pas, hein ?)

Quoi qu’il en soit, je me suis autorisée, d’un coup d’un seul, à donner priorité à la qualité de ma relation naissante avec mon enfant plutôt qu’au prestige de mon travail.

Et j’ai donc puisé dans mon immense chagrin la force de sauter le pas

J’ai commencé par demander un temps partiel. C’était pas grand chose mais en même temps c’était déjà beaucoup. Pour moi, ça signifiait commencer à officialiser mes besoins et les voir être légitimisés. Mais au-delà de ça, un temps partiel c’est vraiment vachement bien (et c’est pas que moi qui le dis !) Il faut savoir que quand t’es jeune parent avec plus d’un an d’ancienneté dans ta boîte tu y as droit, peu importe ce que ton patron veuille bien en penser. Mais il faut pouvoir se permettre de gagner moins sans rien changer d’autre à sa vie, je te l’accorde.

J’ai ensuite refusé ma CDIsation. La décision a été difficile. À ce niveau-là de technicité pour moi (je travaillais dans la recherche), un départ est presque obligatoirement sans opportunité de retour.

Alors je n’ai pas tout dit, mais ma situation a été un peu facilitée par le fait que mon homme ait ouvert sa propre boîte de webdesign quelques années plus tôt, que j’aie suivi ses activités dès le départ, et que pour la faire courte, ma candidature allait forcément déboucher sur un CDI. Je dis « un peu facilitée », parce qu’évidemment, ça n’allait pas nécessairement signifier que j’allais nous ramener de l’argent facilement ou vite. Mais après avoir établi la longue liste des reconversions possibles, j’ai pensé que cette profession m’attirait, sans qu’elle ne représente une prise de risque énorme non plus. Par exemple, j’ai pas eu à acheter de fond de commerce pour un atelier de fleuriste.

Mais bref, j’ai rejoint mon mari dans sa boîte de création de sites internet, et on a quitté Paris pour s’installer en province, garantissant au passage que la balance salaire vs loyer + frais de garde penche du côté qui nous permet encore de nous acheter du pain. Et même des tartes flambées.

En plus limpide, mon salaire baissant, mais le coût de la vie et les frais de garde aussi, le résultat de l’équation (1) ci-dessus est resté relativement inchangé. Cerise sur le gâteau, en dégageant de ma journée les deux heures de vélo dans les pots d’échappement, et en les remplaçant par 5 minutes sur les routes de campagne avec les kids pour rejoindre la crèche, j’ai enfin réussi à résoudre mon équation initiale ; il se trouve qu’il suffisait juste de changer certains paramètres. Eureka.

Et donc, je ne sais pas à quel point ma vie t’intéresse, mais pour tout te dire si tu n’es là que pour la seule problématique « reprise du boulot », peut-être tu peux t’arrêter de lire…

Maintenant.

Le truc, c’est qu’en fait on ne s’est pas arrêté là, et de « donnons priorité à la qualité de notre relation avec nos enfants » on est passé à « donnons priorité à notre qualité de vie », tout court. Libération totale. C’est donc comme ça que j’ai finalement fini à habiter à la plage au Brésil, pour du vrai, et qu’à notre retour on s’installera sur la côte basque. Pas parce qu’on a de la famille là-bas, non, pas parce que les opportunités de travail y sont meilleures. Juste parce qu’il y a la plage, et parce que la vie a l’air bien chouette là-bas. (Haaan, comme j’aurais secrètement jugé quelqu’un comme moi il y a quelques temps !)

Et c’est génial.

Et malgré la difficulté de tous ou partie à voir cela pour ce que c’est, nous ne sommes pas en vacances : les enfants vont à la crèche en journée, pendant que l’on travaille, exactement comme avant. La seule différence est celle qui saute aux yeux : nos week-ends sont quand même vachement plus sympas qu’avant ; notre bureau, improvisé dans une baraque sur la plage quelques fois, aussi.

Je sais ce que tu penses en me lisant. Tu penses que ta vie à toi elle n’est pas, et ne sera jamais comme ça, et que cette meuf (moi) est une putain de privilégiée. Je le sais parce que c’est peut-être ce que j’aurais pensé en me lisant il y a quelques temps.

Et j’aurais eu raison, mais que sur l’aspect « privilégiée ».

Je ne dis pas que c’est facile, je ne dis pas que ce n’est pas risqué, je ne dis pas que ce sera sans concessions. Et parfois, ça ne sera juste pas possible. Mais je suis persuadée qu’on a bien plus d’options que l’on croit si l’on accepte de se détacher un peu des pressions sociales. Par exemple, j’ai croisé ici une française qui a tout lâché pour louer des canoës kayak sur une plage à côté. Tout est une question de priorités.

Aujourd’hui j’ai des conditions de travail qui me conviennent, et le rythme de vie que je choisis. Et accessoirement (ou pas !), je passe le temps que je veux avec mes enfants. J’ai décidé que c’était ça l’important et pour le reste, on s’adapte.

Alors à toi qui te te sens d’un coup perdu dans cette nouvelle phase de ta vie, peut-être que ta tristesse à devoir reprendre le boulot va passer, peut-être que tu vas t’habituer, peut-être que tu vas même finir par aimer ta nouvelle vie de working parent. Mais peut-être aussi, à toi de voir, que le malaise est plus profond, et que tu peux simplement profiter de cet enfant venu tout chambouler pour calmer le rythme, et pourquoi pas, ré-imaginer ta vie.

Peace, love, & caipi.

Être maman prend du temps, on publie quand on peut. Le mieux, pour te tenir au courant de la publication d'un nouvel article, c'est de nous donner ton mail dans le petit espace, là, tout en-bas. Tu peux aussi nous suivre sur Facebook, et dans ce cas c'est sans garantie que nos dernières tribulations apparaissent dans ton feed – mais on s'y marre bien quand même.

15 Mar 2017

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Réactions

  1. E

    Emilie - Mamandeteste.com 15 Mar 2017 - 1:42 Répondre

    Il est très chouette cet article. Mais bon je suis quand même un peu jalouse hein… Mon home office est un peu moins glamour que le tien.

    Quand j’étais enfant, mes parents étaient propriétaires d’un restaurant en Suisse. Cela signifie travailler 7 jours sur 7, et aucun moment en famille. Lorsque j’avais 12 ans, mes parents ont décidé de partir une année en Guadeloupe pour une année sabbbatique, histoire que l’on passe plus de temps ensemble, et accessoirement qu’on profite un peu de la vie au soleil. L’année sabbatique est finalement devenue du permanent et on a continué à habiter là-bas. Je pense qu’ils ont pris la meilleure décision de leur vie. Au-delà du fait que cela nous a rapproché et soudé en tant que famille, cela nous a également permis de sortir de la routine, des dictats sociaux, et de vivre une expérience unique.

    En ce qui me concerne, avant d’avoir mon fils, j’avais un poste à responsabilités dans une multinationale. Lorsque j’ai eu mon fils il y a 3 ans, il était évident pour moi que je ne continuerias pas à travailler à 120% et que je ne mettrais pas mon fils en crèche de 7h à 18h. Je conçois que certaines personnes n’aient pas le choix, mais pour moi c’était évident. Lorsque nous avons décidé de fonder une famille, c’était pour pouvoir élever et passer du temps avec nos enfants.
    En revanche je voulais continuer à travailler, mais à temps partiel. En Suisse, le temps partiel est au bon vouloir de l’employeur. J’ai dû batailler ferme pour obtenir le mien. J’ai dû quitter mon poste, et travailler dans un autre département. Je n’ai plus de responsabilités et cela me convient bien. Lorsque je sors du travail (à midi gniark gniark) je switch off complètement et je profite de mon gnôme.
    J’ai de la chance d’avoir pu trouver un poste dans la même boîte, avec beaucoup d’avantages. Mais si j’avais dû quitter cette entreprise et devenir caissière à la supérette du coin afin de travailler à temps partiel, je l’aurais fait. On aurait pris un appartement plus petit,vendu une voiture, ou je ne sais quoi.

    Mais comme tu le dis avoir un enfant a changé la façon de voir ma vie, et surtout la façon dont je mène et organise celle-ci.

    • J

      Joana 15 Mar 2017 - 2:02

      Génial Émilie ! Merci d’avoir partagé ton expérience avec nous !! Je trouve ton témoignage super, à la fois l’expérience que tu as eue avec tes parents il y a 12 ans, et ton passage « Mais si j’avais dû quitter cette entreprise et devenir caissière à la supérette du coin afin de travailler à temps partiel, je l’aurais fait » résume parfaitement ce que j’ai voulu dire. Je pense sincèrement que si on veut bien s’en donner les moyens, et qu’on laisse de côté l’aspect « regard des autres » (et donc notre propre regard aussi, forcément), on s’ouvre à bien plus de possibilités ! Merci merciiii ! Bravo à toi d’avoir assumé tes envies, et bravo pour ton boulot sans responsabilités à mi-temps ! 😉

  2. A

    Adeline 15 Mar 2017 - 5:35 Répondre

    Décidément Joana tes articles nous ont manqué ! Même si j’adore aussi ceux de Juliette, mais là tu tombes pile poil pour me déculpabiliser. Bon je suis loin de la plage et caipi quand même !
    En poste dans une multinationale avec carrière en devenir et tout le tintouin, 2h30 de transport par jour et un loulou à la crèche de 7h30 à 18h. Je me suis vue refuser un poste avec plus de responsabilités il y a 3 mois de ça. Non pas que le boulot ne me passionne pas. Non je m’éclate mais ce poste impliquait trop de responsabilités et surtout trop de disponibilité. Un temps de présence au bureau trop important. Il a fallu faire un choix : ai-je voulu avoir un enfant pour ne pas l’élever moi-même ? NON !
    Mais il a fallu que je reste droit dans mes bottes face à une hiérarchie et des collègues exclusivement masculin qui ne comprenaient pas du tout mais alors DU TOUT ma décision.

    • J

      Joana 15 Mar 2017 - 5:44

      Merci Adeline, ça fait plaisir ce retour !!! Juliette a aussi surtout sauvé le blog tout ce temps où je n’étais pas là… 😀 On a des styles et points de vue parfois différents, mais c’est ce qui fait la richesse de cet espace (on trouve) !
      Les parents ont la vie dure décidément. Et je suis doublement choquée par ton récit : d’une part, on voit que la condition de parent et a fortiori maman est encore mal comprise et acceptée dans nos boulots, et deuxièmement, je suis choquée que les incompréhensions émanaient du personnel exclusivement masculin !! Parce que ça veut dire que s’ils ont des femmes ou enfants, ils ne se rendent ou rendront même pas compte du travail que c’est ou de l’implication que ça demande. Désolant ! En tout cas, c’est chouette pour toi que tu aies pris ton courage à deux mains pour assumer tes priorités ! Bravo !! 🙂

  3. Q

    Quatre enfants 15 Mar 2017 - 7:26 Répondre

    Merci de ce témoignage. Bon on est quand même toutes un peu aigries et jalouses en te lisant, mais je suis persuadée que tout ça demande beaucoup de courage, et qu’il faut être persuadée de faire le bon choix (J’imagine la fille qui « regrette » son poste à responsabilités tout le reste de sa vie, pas facile). Moi aussi, l’arrivée de mes enfants a changé complètement ma vision des choses, et je pourrais faire un job « alimentaire » sans aucun problème s’il le fallait. Et pourquoi pas louer des kayaks même 😉 Un jour peut-être, mais quitter ma vie parisienne, mes proches et mon quotidien, je ne suis pas prête à ça …
    Merci pour la citation à bientôt !

    • J

      Joana 15 Mar 2017 - 7:43

      Raaah, c’était pas le but ! Sinon pour la décision, je pense que ce n’est jamais quelque chose que l’on fait à la légère, vu l’enjeu c’est même souvent mûrement réfléchi ! Pour ma part tellement que deux ans après, je n’ai encore eu aucun regret ! Bises à toi

  4. M

    Marion 15 Mar 2017 - 10:30 Répondre

    Ouah! Quel courage de se jeter comme ça à l’eau. En même temps, il paraît qu’il y a des endroit du globe où elle est particulièrement bonne ?

    Ici on est des adeptes inconditionnels du temps partiel. Mon mari fait même une formation de plus pour pouvoir travailler moins à salaire égal (c’est bien accepté dans sa branche, mais socialement, ça fait grincer les traditions). Moi je rêve parfois de mettre en place une activité indépendante pour pouvoir décider de mes horaires et avoir plus de temps pour mes petits loups. Puis je mets dans la balances mes 14 semaines de vacances par année (vive le milieu scolaire)… En tout cas, le désir d’être disponible pour les enfants et pour construire notre vie de famille prend toujours le pas sur le diktat de « faire une belle carrière ». Tant mieux si ceux que ça botte réellement se donnent les moyens d’y arriver et tant mieux si ceux qui rêvent de passer du temps avec leurs minis peuvent aussi s’en donner les moyens. Et tant pis pour tout ceux que l’un ou l’autre peut déranger.

    Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la plage!!

    • J

      Joana 16 Mar 2017 - 1:11

      Marion, je te lis et je me dis : comment je ne l’ai pas faite ! « Se jeter à l’eau », trop bon ! 😀
      Autrement, c’est bien ce que tu dis, je suis 100% d’accord. Reviens par là un autre jour, tu veux ? :p

  5. T

    Tara B. 16 Mar 2017 - 12:44 Répondre

    Très chouette article, et c’est sûr qu’en mettant dans la même phrase Brésil, plage et caipi ça ne pouvait que fait des envieuses. Curieusement quand je mets dans les miennes Shanghai, pollution et thé oolong ça fait beaucoup moins triper les gens, même si le changement de vie est aussi radical 😉
    De mon côté je suis une de ces mères qui s’est accroché à son boulot après la naissance de bébé et qui pour rien au monde ne pourrait passer caissière pour passer plus de temps avec ses gosses (parfois je me dis que c’est parce que je suis une « moins bonne » mère, mais il faut bien que je fasse avec mes besoins à moi aussi). J’ai la chance d’adorer mon métier, de ne jamais m’y ennuyer même s’il est moyennement rémunérateur. Et aussi un besoin viscéral d’avoir mon espace à moi loin de mes enfants.
    En vivant à l’étranger j’ai trouvé un équilibre différent : une activité à mi-temps (faute de pouvoir exercer à temps plein), et ce mi-temps libre je l’utilise à la fois pour avoir un peu plus de temps avec mes enfants mais aussi plus de temps pour moi (lire, écrire, voir des copines, buller seule), et c’est un vrai luxe. Pas sûre du tout qu’on pourra se le permettre le jour où on rentrera en France, mais en attendant on prend ce qu’il y a à prendre là-dedans et c’est assez chouette…

    • J

      Joana 16 Mar 2017 - 1:18

      Tara, je n’ai pas tout à fait été honnête je crois ! Mais disons que oui, la reprise du boulot a été dure, surtout parce que tout simplement ce boulot ne me plaisait plus, mais depuis que j’en ai changé, je m’éclate, et je ne souhaiterais plus aujourd’hui réduire mes horaires pour passer plus de temps à garder mes enfants. Mais je ne l’ai pas dit pour pas embrouiller et puis aussi parce que si je veux, je peux, et ça c’est bien. Je ne crois donc pas du tout que tu sois une moins bonne mère parce que tu aimes bosser et tu aimes avoir ta bulle. Ou alors je suis une maman nulle aussi ! :p
      Désolée que Shanghai ne fasse pas rêver, mais en même temps, tant que l’expérience de changement de vie te réussit à toi, on s’en fout un peu, nan ? Bises salées et bon thé ! 😉

  6. C

    Cath 16 Mar 2017 - 11:57 Répondre

    Ton article arrive à point nommé ! Avec un peu d’imagination et le soleil du jour, les oiseaux qui chantent, et une petite bière, j’ai quasiment réussi à ne pas me dire « Oh la veinarde ! » ? J’ai décidé de prendre un congé parental à l’arrivée de notre crapouille, d’une ( très grosse ) part pour profiter du ptit bonhomme, et d’autre part pour pouvoir changer de travail à l’issue.
    Parce qu’un job à 65 km de la maison, ça se fait lorsque tu es à deux, mais pour gagner un Smic et le donner à la nounou … Et parce qu’au bout de 8 ans d’ancienneté, tu te rends compte du peu de considération de ta hiérarchie, et que depuis 7 mois tes priorités ont radicalement changé !

    Finances obliges, je vais devoir reprendre le boulot plus tôt que prévu, recherches acharnées d’un nouvel employeur depuis plusieurs semaines, et oui, quitte à être caissière, peu importe, pourvu que je gagne en temps consacré au ptit loup !

    Profite bien de la plage !

    • J

      Joana 16 Mar 2017 - 1:12

      Comme je te comprends ! Ces fichus déplacements pour rejoindre le boulot !! Bon courage à toi, je croise les doigts pour que tu trouves qqc de chouette !

  7. C

    Caro 16 Mar 2017 - 1:00 Répondre

    Oh oui comme je suis d’accord avec toi !! Alors pour le moment je ne suis qu’en congé parental, mais on a pris la décision il y a 5 ans de déménager à Montpellier, et quelle belle idée ! Avec 1 seul salaire et un CP on a quasiment autant de pouvoir d’achat qu’en région parisienne… Maintenant il va falloir retrouver du travail, mais c’est une autre histoire…

    • J

      Joana 16 Mar 2017 - 1:13

      Super ! Montpellier a l’air d’être une vraiment chouette ville !! On a hésité à aller là-bas aussi. Je te souhaite plein de réussite dans cette aventure qui commence !

  8. I

    Illiade 17 Mar 2017 - 8:16 Répondre

    Bravo, je te suis complètement Joana ! Mais en restant chez moi 😉
    J’étais prête à partir, d’autant plus avec l’envie de tordre le coup à cette idée qu’un enfant te bloque. Et puis… hé bien je ne suis pas toute seule. Ho Petit Amour suivrait lui, mais pour le Grand, hors de question. Monsieur se plait dans son boulot qui rapporte suffisemment sans prise de tête, dans une certaine routine, et est très attaché à la famille. La mienne surtout en l’occurence lol puisqu’on est dans ma région, mais que même sa soeur nous a rejoint.

    Ce qui n’a rien à voir mais m’y fait penser… Quand monsieur a refusé une promotion pour la raison que « non il n’en voulait pas », hé bien personne n’a rien dit. Comme quoi pour un mec, il suffit de dire que le salaire ne compense pas les emmerdes et que ce genre de responsabilités ne l’intéresse pas…

    Et moi qui était persuadée que je voulais un temps partiel, je me retrouve à faire 45h mini dés la 2eme semaine de mon nouveau taf. Parce que ça m’éclate ! Il va falloir que je me calme lol ce n’est pas une bonne habitude à montrer à un employeur 😉

  9. T

    Tamia 31 Mar 2017 - 6:50 Répondre

    Cet article a une résonnance très particulière…
    Pas facile de changer de vie, de passer le cap des appréhensions pour sauter le pas ! Bravo !
    Nous avons aussi fait le choix de privilégier notre qualité de vie à nos carrières et clairement cela fait grincer des dents dans notre entourage ! Moins radicaux que vous, nous avons « juste » quitter la région parisienne pour nous installer en province à la campagne.
    Nous ne souhaitions pas imposés notre rythme de franciliens à un enfant… Pour le moment, je profite de mon congé maternité pour préparer mon départ et créer mon entreprise autour de ma passion. L’Amoureux souhaiterait aussi créer son activité pour mieux profiter de notre Petite Loutre.
    Profitez bien de votre nouvelle vie !

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