Le choix du roi et la préférence des parents pour le genre de leurs enfants

Depuis des siècles, certaines familles rêvent d’avoir un garçon ou une fille selon leur vision idéale de la famille. Cette tendance perdure aujourd’hui, même si les mentalités évoluent et que certains stéréotypes s’estompent. À travers l’histoire, cette préférence était souvent appelée « le choix du roi » lorsqu’il s’agissait d’un garçon et « le choix de la reine » pour une fille.

L’expression « choix du roi » et sa signification

L’expression « choix du roi » vient du temps où la royauté cherchait à conserver son hégémonie sur le trône, en privilégiant la naissance d’un héritier mâle. Cette pratique favorisait donc la pérennité de la dynastie. Le terme « je voulais un garçon mais j’ai eu une fille », souvent utilisé dans ce contexte, reflète cette préférence passée et demeure popularisé aujourd’hui.

Les raisons historiques derrière cette expression

Dans les sociétés patriarcales, où les hommes occupaient des positions dominantes, avoir un garçon assurait parfois la transmission du patrimoine familial ainsi que la continuité des noms de famille. Cependant, cet aspect existe désormais moins fréquemment puisque les lois actuelles permettent à tout individu, homme ou femme, d’hériter et de transmettre un patrimoine. De plus, la transmission du nom de famille peut également se faire par les femmes.

Le choix de la reine : une expression moins connue

Le terme « choix de la reine » est moins courant que son homologue masculin. Il s’agit généralement de l’expression utilisée lorsqu’une femme ou un couple désirent ardemment avoir une fille. Dans ce cas, on évoque souvent « je voulais une fille et j’ai eu un garçon ». Cette expression aborde donc le côté féminin de cette préférence pour le genre de l’enfant.

Raisons pour lesquelles certains parents expriment ce souhait

On peut penser que ces expressions reflètent des envies venues d’un passé lointain où il était important de perpétuer son sang noble à travers un héritier mâle ou d’avoir une fille en étendant ainsi l’influence maternelle. Toutefois, dans notre société moderne, il existe toujours certaines raisons qui poussent les parents à exprimer ce souhait :

• L’envie de diversité : dans les familles avec plusieurs enfants du même sexe, les parents peuvent vouloir changer et espérer avoir un enfant d’un genre différent
• La tradition familiale : certaines familles accordent encore de l’importance au respect des coutumes passées et essaient ainsi d’avoir un garçon ou une fille en premier selon leur culture
• La conviction personnelle : les futurs parents ont parfois des idées préconçues de ce que serait la vie avec un garçon ou une fille, bien qu’il s’agisse souvent d’une vision idéalisée et stéréotypée

Les conséquences des préférences parentales sur les enfants

Même si certains parents peuvent sincèrement souhaiter un garçon plutôt qu’une fille ou vice versa, ces préférences peuvent avoir un impact psychologique sur l’enfant. Par exemple, l’éducation peut être influencée par les attentes liées au genre ; dans une famille où les garçons sont considérés comme plus « importants », une fille peut se sentir négligée ou moins aimée.

Apprendre à accepter et aimer ses enfants quel que soit leur genre

Il est important pour les parents de prendre conscience de leurs propres attentes en matière de genre. Le genre ne doit pas dicter comment on élève son enfant et il est essentiel de le respecter et l’aimer tel qu’il est. Pour cela, on peut :

1. Cultiver l’affection et la communication dès les premiers jours
2. Prendre du temps pour connaître son enfant en tant qu’individu unique
3. Ne pas imposer des normes de genre trop rigides (par exemple, permettre aux filles de jouer avec des voitures et aux garçons avec des poupées)

L’évolution des mentalités et le rôle du couple face à ces attentes

De nos jours, beaucoup de personnes rejettent ce type de stéréotypes et prônent une éducation basée sur l’égalité et la diversité. En tant que couple, il est primordial de discuter ces préférences avant la naissance d’un enfant, afin d’ajuster les attentes en conséquence. Cela peut également permettre aux parents de se soutenir mutuellement face à des critiques ou face au regard des autres membres de la famille.

La place de la médecine moderne et le choix du genre

Certaines avancées médicales permettent aujourd’hui d’influencer, dans certaines mesures, le genre de l’enfant à naître. Des techniques comme le diagnostic préimplantatoire (DPI) ou la fécondation in vitro (FIV) offrent désormais la possibilité de connaître le sexe de leur futur bébé avant même sa conception. Cependant, cette pratique soulève de nombreuses questions éthiques et légales. De plus, elle ne garantit pas une satisfaction totale, car le bonheur ne dépend pas uniquement du sexe de l’enfant. En définitive, les expressions « choix du roi » et « choix de la reine » sont le reflet d’une époque révolue où le genre d’un enfant revêtait une importance disproportionnée. Aujourd’hui, bien qu’il puisse être légitime d’avoir des envies particulières quant au sexe de son enfant, il est crucial de cultiver l’amour et le respect indépendamment de ces considérations. Il importe de valoriser l’épanouissement de chaque individu en tant que personne unique, sans limiter son identité à un genre.

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