Mon enfant refusait de marcher à 18 mois, voici ce que j’ai fait pour l’aider
La marche est une étape clé dans le développement d’un enfant. En tant que parent, voir son enfant refuser de faire ses premiers pas à 18 mois peut susciter des inquiétudes profondes. Pourquoi certains enfants semblent-ils avancer dans ce domaine plus rapidement que d’autres ? Quels sont les moyens à notre disposition pour les accompagner dans ce cheminement crucial ? Cet article explore les différents enjeux liés au développement moteur, propose des solutions pratiques, et partage des témoignages percutants qui pourraient changer votre vision sur cette période délicate.
Sommaire
Comprendre le retard de marche chez l’enfant
Il est normal que les enfants commencent à marcher entre 12 et 18 mois. Cependant, lorsque votre enfant n’a toujours pas fait ses premiers pas à 18 mois, cela peut être source de préoccupation. Selon les spécialistes, il existe plusieurs raisons qui expliquent ce retard. La première étape consiste à identifier ces causes pour mieux comprendre la situation de votre enfant.
- Retard de maturation du système nerveux : fréquemment observé, il est souvent sans gravité.
- Facteurs psychologiques : un enfant peut manquer de confiance en lui, ce qui influence son désir de marcher.
- Anomalies physiques : less fréquentes, mais peuvent impliquer des problèmes osseux ou neurologiques.
- Environnement familial : un cadre affectif criant peut inhiber l’envie d’un enfant d’explorer et de se déplacer.
Il est essentiel de consulter un pédiatre pour un examen approfondi si votre enfant a dépassé cet âge sans montrer d’intérêt pour la marche. À partir de ce diagnostic, le bon spécialiste pourra orienter le traitement de manière appropriée.
Les facteurs influents sur la marche
Certains enfants peuvent avoir des difficultés en raison de divers facteurs environnementaux ou physiologiques. Voici une exploration plus poussée :
Facteur | Description | Conséquences possibles |
---|---|---|
Maturité du système nerveux | Retard naturel de développement | Pas de conséquences graves, normale en termes de développement. |
Anxiété de séparation | Peur de s’éloigner de ses parents | Peut inhiber le désir d’explorer. |
Pratiques parentales | Soutien excessif ou insuffisant | Influence sur la confiance en soi et la motivation à marcher. |
Anomalies physiques | Problèmes musculaires ou squelettiques | Peuvent nécessiter un traitement médical. |
Ces facteurs peuvent être très variés et il est crucial d’adopter une approche individualisée pour chaque enfant.
A lire également
Comment aider votre enfant à marcher ?
Si votre enfant refuse de marcher, il existe plusieurs stratégies que vous pouvez adopter. Celles-ci se concentrent sur le soutien psychologique et physique au jeune enfant, favorisant un environnement encourageant qui l’incitera à progresser.
- Encouragements positifs : Validez chaque petit progrès, même s’il semble minime.
- Jouets incitatifs : Utilisez des jouets adaptés comme ceux de Moulin Roty ou Janod pour stimuler le mouvement.
- Exercices de motricité : Mettez en place des sessions de jeux qui favorisent l’équilibre, par exemple, avec des jeux de mouvement de Fisher-Price.
- Suivi médical : Ne pas hésiter à consulter un spécialiste de la motricité pour bénéficier de conseils adaptés.
Évitez de mettre trop de pression sur votre enfant. Parfois, un cadre calme et une atmosphère non-stressante aident à construire sa confiance.
A lire également
Exercices pratiques pour faciliter la marche
Il est également possible de tenter de mettre en œuvre des exercices concrets pour aider votre enfant à progresser. Ces activités doivent être ludiques et adaptées à son âge.
- Jeux d’équilibre : Sur les genoux ou assis, incitez-le à se redresser en tenant un jouet stimulant.
- Marche avec soutien : Encouragez votre enfant à utiliser des meubles pour se redresser et explorer.
- Chariots de marche : Des équipements de marche adaptés comme ceux de Vilac ou Chicco peuvent être bénéfiques.
- Parcours d’obstacles : Disposez plusieurs objets pour les inciter à se déplacer.
Intégration des jeux dans l’apprentissage
Les jeux peuvent être de puissants alliés dans l’apprentissage de la marche. Des jouets tels que ceux de Fisher-Price et Tigex offrent des opportunités d’exploration et de fun.
Type de jouet | Marque | Utilité |
---|---|---|
Chariot de marche | Janod | Favorise la stabilité et le mouvement |
Jouets d’équilibre | Moulin Roty | Aide à renforcer la confiance en soi |
Jeux de construction | Smoby | Stimule la motricité fine tout en permettant aux enfants de se lever |
Encourager l’exploration à travers le jeu est une façon ludique d’aider votre enfant à acquérir la maîtrise de son corps.
A lire également
Le soutien affectif et l’environnement stimulant
Le soutien émotionnel et un environnement positif sont deux facteurs cruciaux qui influencent le développement de la marche. Un cadre aimant et rassurant permet à l’enfant de se sentir en sécurité et d’explorer son espace.
- Créer un cadre sûr : Ayez un espace de jeu dégagé et sans danger.
- Soutenir les tentatives : Félicitez chaque essai, quelle que soit la réussite.
- Interagir de manière ludique : Jouez avec votre enfant en le tenant par les bras ou en le guidant doucement.
- Participer à des groupes de jeux : Inscrire votre enfant à des sessions de motricité ou des classes pour lui permettre de se socialiser avec ses pairs.
Consulter un expert : pourquoi c’est crucial
Si malgré tout, votre enfant souffre d’un retard persistent, il est impératif de consulter un professionnel. Parfois, un diagnostic précoce peut changer la donne.
- Neuropédiatre : Pour évaluer les potentialités neurologiques.
- Kinésithérapeute : Pour des exercices personnalisés, adaptés à son développement.
- Psychologue spécialisé : Pour travailler sur la confiance et l’estime de soi.
- Groupes de soutien : Pour partager vos préoccupations et appréhensions avec d’autres parents.