Mon enfant refusait de partager ses jouets, voici comment j’ai amélioré la situation
Dans le parcours de la parentalité, l’une des préoccupations fréquentes des parents est le refus de leurs enfants de partager leurs jouets. Ce comportement apparaît souvent chez les tout-petits, généralement aux alentours de l’âge de 3 ans. Eh oui, il peut être difficile de voir son enfant tenir fermement à ses jouets, surtout en milieu coopératif comme les parcs ou à la garderie. Cela suscite des émotions intenses, tant chez l’adulte que chez l’enfant, rendant parfois la situation délicate. Mais comment transformer cette résistance en un moment d’apprentissage joyeux et bienveillant ? Décryptons ensemble les meilleures approches pour accompagner nos enfants vers le partage.
Sommaire
Comprendre le refus de partager : un comportement normal
Avant d’agir, il est crucial de comprendre pourquoi votre enfant montre une telle résistance au partage. À cet âge, ils vivent une phase d’égoïsme et de possession.
Nature humaine et développement cognitif
Ce comportement n’est pas le reflet d’une méchanceté, mais plutôt d’une étape normale dans le développement de l’enfant. À cet âge, souvent entre deux et quatre ans, les enfants n’ont pas encore développé des notions d’empathie. Ils ne comprennent pas encore que d’autres peuvent éprouver le désir d’utiliser leurs jouets. Voici quelques points importants à considérer :
- Possession : Ils déclarent « c’est à moi » parce que tout leur appartient, et ils ne souhaitent pas le céder.
- Égoïsme : Ils ont tendance à se concentrer sur leurs propres désirs.
- Manque d’empathie : Ils ne réalisent pas les sentiments des autres enfants dans la situation.
Le rôle des parents dans cette dynamique
Les parents jouent un rôle essentiel pour guider leur enfant à travers cette phase. Plutôt que de voir cela comme un problème à corriger, considérez-le comme une opportunité d’enseigner. Il est important d’adopter une approche encourageante, orientée vers la compréhension et l’empathie.
Par exemple, vous pourriez lui expliquer comment partager un jouet peut lui apporter du plaisir et lui permettre de nouer des amitiés. Une petite anecdote peut illustrer cela :
Lors d’une visite au parc, mon enfant refusait de prêter un camion Lego à un autre petit garçon. Au lieu de le gronder, je lui ai dit : « Regarde comme il a l’air triste de ne pas pouvoir jouer avec ton camion. Que dirais-tu de le prêter pour qu’il puisse aussi construire quelque chose ? ». Cela a ouvert la porte à une discussion sur la joie que le partage peut apporter.
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Mieux accompagner votre enfant vers le partage
Pour encourager une attitude positive envers le partage, il existe plusieurs techniques diverses que vous pouvez adopter. L’idée est de rendre ce processus accessible et agréable.
Des stratégies efficaces pour encourager le partage
Voici quelques méthodes pratiques que vous pouvez mettre en œuvre :
- Donner l’exemple : Montrez-lui que le partage est une valeur fondamentale en lui prêtant ou en partageant vos propres affaires.
- Anticipation : Avant un rendez-vous de jeu, discutez de l’importance de partager et aidez-le à choisir les jouets qu’il souhaite prêter.
- Encourager étape par étape : Commencez par lui faire montrer ses jouets sans pression pour les prêter.
- Transformer en jeu : Proposez des défis ludiques où le partage devient un élément clé.
- Troc : Incitez-le à échanger un jouet avec un ami. Cela peut fonctionner comme une bonne entrée vers le partage.
Quand il refusent de partager : les erreurs à éviter
Il est tout aussi important de savoir ce qu’il faut éviter lorsque l’on souhaite encourager le partage :
- Éviter les cris : Confrontations et fâcheries ne font qu’aggraver la situation.
- Pas de dévalorisation : Ne le jugez pas, en le qualifiant de « méchant ». Chaque enfant a son rythme.
- Ne pas forcer : Si un refus persiste, laissez-lui du temps avant de rediscuter du partage.
Créer des situations propices au partage
Encouragez les interactions et les moments de partage dès que possible. Par exemple, lors de goûter à la maison, proposez des biscuits à partager. Vous pouvez également choisir des jouets qui favorisent le jeu en coopération, comme ceux d’Oxybul ou des ensembles Playmobil qui encouragent la narration collective.
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Conclusion provisoire : les bienfaits du partage
En accompagnant votre enfant à appréhender le partage, vous ne lui enseignez pas seulement une compétence sociale essentielle, mais vous l’aidez aussi à développer des émotions positives. Les bénéfices à long terme d’un enfant capable de partager incluent :
Aspect | Bénéfice |
---|---|
Compétences sociales | Favorise les amitiés et la coopération. |
Émotions positives | Augmente la satisfaction personnelle lors des interactions. |
Résilience | Aide à surmonter les conflits de manière constructive. |
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